Rear Window (1954) | |
Réalisteur
: Alfred Hitchcock Date de sortie : 1 août 1954 Genre : thriller Durée : 112 minutes Format : technicolor Titre français : Fenêtre sur cour Casting : James Stewart : L. B. Jefferies Grace Kelly : Lisa Carol Fremont Wendell Corey : lieutenant Thomas J. Doyle Thelma Ritter : Stella Raymond Burr : Lars Thorvald Judith Evelyn : miss coeur solitaire Ross Bagdasarian : compositeur Georgine Darcy : miss Torso Sarah Berner : la femme qui vit au-dessus de Thorvald Frank Cady : le mari qui vit au-dessus de Thorvald Jesslyn Fax : le voisin sculpteur avec sa prothèse auditive Rand Harper : le nouveau marié Irene Winston : Anna Thorvald Havis Davenport : la nouvelle mariée Marla English : la fille à la fête du compositeur Synopsis :
L. B. Jefferies, photographe ayant le goût du risque, se retrouve avec une jambe dans le plâtre suite à son dernier reportage. Condamné à rester six semaines cloué sur une chaise, enfermé dans son petit appartement, Jefferies finit par se trouver une occupation : observer ses voisins. Rapidement, il se prend au jeu et passe beaucoup de temps à sa fenêtre, s'amusant des petites manies de chacun, riant de leur tracas quotidien... jusqu'au jour où il soupçonne Lars Thorvald d'avoir assassiné et découpé sa femme en morceaux. Jefferies confie son angoisse à Lisa Fremont, sa fiancée, mais cette dernière ne le croit pas et tente de lui faire comprendre qu'il imagine des choses. A force de commentaires sur ce qu'il observe des allées et venues de Thorvald, Jefferies finit par semer le doute dans l'esprit de la jeune femme qui va bientôt se ranger à son avis. Ayant fait appel à un ami policier, Jefferies veut obtenir une enquête approfondie mais Thorvald semble avoir pensé à tout. Jefferies et Lisa décident de prendre les choses en main... Ma note : Mon avis : un grand classique d'Hitchcock et, personnellement, mon préféré. La réalisation est impeccable, on se plonge rapidement dans la vie banale de tous les voisins de Jefferies, on sourit volontiers à leurs petits malheurs ou à leurs habitudes frisant parfois le ridicule. Le héros reste suffisamment simple pour rester à la portée du spectateur et les femmes le trouveront un tantinet insupportable, mais sans abus... Lars Thorvald, l'assassin, est facilement prit en pitié tellement sa femme apparaît comme une emmerdeuse dont on voudrait, nous aussi, se débarrasser. On finit par l'apprécier et le plaindre... Seul bémol : le doublage français pour la voix de Raymond Burr. On perd beaucoup en intensité, surtout pendant la scène finale où le doubleur n'a pas réussi à rendre tout l'aspect pathétique que Ray donne à son personnage... certains dialogues n'ont pas été bien traduits, ce qui est dommage : à visionner en V.O, donc. |
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